Après l’évènement meurtrier qui s’est déroulé sur un marché de Noël à Berlin, beaucoup s’interrogent sur la sécurisation des marchés de Noël dans les villes françaises.
Un renforcement de l’effectif des agents de sécurité
Dans la capitale, les Champs-Élysées accueillent depuis le 11 novembre le marché de Noël. La plus belle avenue du monde sera pour six semaines le lieu de rendez-vous des Parisiens. Un grand nombre de visiteurs sont attendus, plus de 16 millions selon les estimations. Pour assurer la sécurité de tout ce monde, les organisateurs ont pris des mesures strictes. Le marché de Noël se déroulera sous haute surveillance. Agents de police et vigiles mettent leur force en commun pour que les badauds puissent apprécier leur visite en toute sérénité.
Du côté du marché de Noël de la Défense, annoncé comme la cible potentielle d’un attentat, un investissement supplémentaire de 400 000 euros a été réalisé pour renforcer la sécurité des lieux. Codecom, l’organisateur de l’évènement a même fait appel à une société de sécurité privée à Paris. L’effectif des agents de sécurité a été triplé, et des fouilles systématiques avec des détecteurs de métaux sont effectuées à chaque entrée.
Déploiement d’importants dispositifs de sécurité
Dans les autres villes, comme à Nice par exemple, où les blessures de l’attentat du 14 juillet demeurent vives, le marché de Noël est maintenu. Comme ailleurs, les dispositifs de sécurité ont été renforcés. Des mesures rigoureuses, similaires à la sécurisation des aéroports, ont été adoptées. En plus de la surveillance policière et des fouilles à l’entrée, le marché de Noël de Nice s’est doté de portiques détecteurs de métaux. Une palissade métallique de 2,50 m de haut a également été mise en place.
À Strasbourg, après le récent démantèlement d’une filière terroriste dans la localité, de grands moyens ont été déployés pour rassurer la population. Le temps du marché de Noël, les voitures ne pourront pas circuler dans le centre-ville. Idem pour les tramways et les bus. Seuls les piétons peuvent pénétrer dans le centre, et encore, chaque visiteur est fouillé. Des bornes anti-intrusion ont été installées sur tout le périmètre pour éviter la reproduction d’un scénario similaire à l’attentat de Nice. Sur la place Kléber, le grand sapin traditionnel a été supprimé. À la place, la ville a installé un hôpital de campagne pour fournir les premiers soins en cas d’incident.