Le cash pooling appelé également cash management ou centralisation de trésorerie fait l’objet d’un enregistrement comptable particulier. Ce dossier vous fera découvrir tout ce qui concerne le cash pooling, ses intérêts pour les entreprises ainsi que leur processus d’enregistrement comptable.
Cash pooling : définition et objectifs
Par définition, le cash pooling représente une technique de gestion propre aux comptes de trésorerie des entreprises. Ce sont les sociétés associés un même groupement y sont les plus concernées. Le cash pooling permet en effet d’optimiser non seulement les besoins mais également les excédents des comptes de trésorerie. Il contribue à l’équilibre de l’ensemble des données chiffrées des entreprises du groupe.
Le cash pooling consiste également à améliorer les frais financiers de l’association après un pourparler auprès d’un établissement bancaire. Ce principe de cash management aide le chef d’entreprise à mieux gérer d’éventuels risques qui peuvent apparaitre au sein du groupe.
Pour comptabiliser les opérations de cash-management, l’expert en comptabilité à Ixelles, Saint-Gilles ou à Bruxelles débite le compte 451 sur les associés et comptes courants et crédite le compte 512 lié à la banque. Il peut parfois arriver que les entreprises obtiennent des fonds via les autres sociétés membres du groupe, dans ce cas, le comptable agit de façon différente. Pour cela, il procède dans le sens inverse que la première opération comptable.
Méthodes de cash pooling les plus appliquées
En théorie, deux principales méthodes de centralisation de trésorerie existent. Ce sont le cash pooling physique et le cash pooling notionnel. La première méthode également appelé nivellement comptable désigne un ensemble d’opérations associées aux transferts de fonds entre les entreprises participantes et un compte centralisateur.
Chaque envoi peut être en effet réalisé soit manuellement par l’intermédiaire des structures participantes soit automatiquement et par la banque. Parmi les types de nivellement qui existent, le zero balancing account (ZBA) et le target balancing account (TBA) sont les plus connus. Pour le ZBA, l’entreprise remet quotidiennement à zéro tous ses comptes. Pour le TBA, l’expert en comptabilité à Ixelles nivèle l’ensemble des comptes une fois que le solde du groupe atteind un certain seuil supérieur à celui déjà fixé en avance.
Le cash-pooling notionnel concerne la centralisation des comptes sans aucune circulation de fonds. Ce système autorise chaque société de continuer de marcher avec ses propres lignes de crédits respectives. Cette stratégie présente un énorme avantage de faire profiter à toutes les entités participantes d’un taux d’intérêts très bas que celui qui leur devrait être appliqué si elles fonctionnent individuellement.
Formalités juridiques nécessaires au cash-pooling
La loi en Belgique permet aux entreprises regroupant dans une seule entité de procéder à de telles actions de trésorerie. La seule condition qui les encadre consiste à la détention d’une liaison de capital direct ou indirect entre chaque membre.
Quand un cash management est déployé au sein d’un groupement d’entreprises, chaque entreprise participante doit changer la raison sociale de son statut. Elle est également contrainte à rédiger et à signer une convention entre les banques, la maison mère et les filiales.