Lorsqu’une compagnie aérienne doit gérer plusieurs groupes de passagers, l’opération est toujours très délicate. Cependant, l’acheminement des voyageurs par avion est devenu une perspective alléchante face à un trafic boosté. Mais comment faut-il s’y prendre ?
Le choix des places et surtout de l’appareil peut dépendre de plusieurs facteurs tels que la destination choisie, la ville de départ, le but du voyage et le nombre de passagers. Pour un effectif de 10 à 40 personnes, l’embarquement ne pose aucun problème. Au-delà de ces chiffres, la tâche est bien plus compliquée et peut entrainer des pertes financières considérables pour les compagnies nationales. En effet, elles peuvent léguer une part importante de leurs sièges au marché low-cost surtout en haute saison. Les compagnies moins influentes quant à elles se montrent plus ouvertes. Elles y voient un moyen très rentable en augmentant leur effectif habituel. Certains aéroports peuvent même aller jusqu’à la limite de la capacité de leurs avions soit dans les 180 passagers environ.
Réservation, l’intérêt d’un groupiste
Lorsqu’on voyage à plusieurs (vacances entre familles, entre amis ou pour faire du tourisme), les conditions d’annulation et les dates limites de rétrocession des places excédentaires font souvent sujet de débat. En principe, l’organisateur du groupe est chargé de la réservation des places selon un nombre précis et entre 15 à 60 jours avant départ. Cependant, les offres peuvent varier d’une compagnie à une autre d’où la nécessité de négocier. C’est le métier d’un groupiste, qui agit afin de permettre aux voyageurs et aux compagnies d’accéder à une plus grande flexibilité financière. En effet, « Le groupiste bénéficie des conditions prévues par nos accords-cadres avec les compagnies aériennes. Pour autant, même s’il négocie directement son adhésion à notre réseau, cela constitue pour ces dernières un gage de sa fiabilité financière », témoigne Richard Vainopoulos, directeur général du réseau TourCom.
En cas d’incident
Lorsqu’un imprévu survient, le groupiste ou l’autocariste, qui a effectué la vente des billets, n’est pas exclu de toute responsabilité. À cet égard, le règlement CE 261/2004 stipule clairement « les règles communes en matière d’indemnisation et d’assistance des passagers en cas de refus d’embarquement et d’annulation ou de retard important d’un vol ». En général, le responsable peut trouver un terrain d’entente avec la compagnie aérienne afin de régler les litiges.